Une première infraction.. mais certainement pas la dernière ! { PV Hunter

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Une première infraction.. mais certainement pas la dernière !
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Je regardais l’heure pour la énième fois : 3 heures du matin. Je ne tenais plus dans mon lit, ayant trop chaud, réfléchissant à ma journée et à mon comportement que je détestais plus que tout. Je voulais pouvoir m’échapper, respirer, allant ailleurs au calme sans personne pour me voir, me déranger. Ces premières nuit au camp était des plus difficiles. Mais je ne comptais pas abandonner de sitôt. Non, j'étais beaucoup trop têtue pour ça.

Alors je me levais, sans faire de bruit enfilait rapidement un tee-shirt. J’enfilais aux pieds une petite paire de basket qui se trouvait dans un coin de la chambre, et discrètement ouvrit la porte. Je jetais un œil, sortant ma tête voir si mes chers colocataires dormaient et par chance, personne. Avec tout la discrétion dont j’étais capable je m’approchaos de la porte et sortis voyant que la voie était libre. Ouf’. Je pouvais enfin respirer. Quoi que, peut-être pas tout à fait encore. Je devais trouver un endroit calme, où j’étais sûre qu’il n’ y aurait personne, aucun insomniaque s’y baladant. Mais tout d'abord, je devais trouver une solution pour sortir d'ici sans me faire repérer. C'était tellement excitant, que je n'avais aucunement envie d'y renoncer. J'aimais le danger et j'avais besoin de ma dose adrénaline. J'avais enfin l'occasion de défier les règles de ce camp plus que strictes. Et je comptais bien en profiter. Oui, parce que puisque je ne pouvais pas rentré chez moi, j'allais donner la vie impossible au éducateur. Je parcourais donc doucement les couleurs, le plus discrètement possible. A ce moment là, mon cœur battait à la chamade. Comme a chaque fois que je faisais une connerie et que je me rappelais de ma mère. Ma mère, qui m'avait si bien éduquer.. Que penserait-elle en me voyant ? J'ai changer. C'est vrai. Mais bon, c'est la vie et faut faire avec. En effet, la vie m'a trop déçu pour que je respectes les règles. J'avais besoin de liberté. Quelques minutes plus tard, j'étais arrivé en dehors du camp. A l'entré, plus précisément. Il faisait noir, très noir, et je pouvais à peine apercevoir la lune. En effet, c'était l'endroit parfait. Pourquoi donc celui-ci ?Personne voulait braver les interdits à ce que je sache, personne sauf moi, ce soir. Je sortis donc du camp et m'y aventurais en de hors. La nuit était fraîche ce qui me fit le plus grand bien moi qui était brûlant. Je pris une grande bouffée d’air, je me sentais mieux que jamais. Comme je ne pouvais aller nul par, vu que je ne connaissais pas la ville, je m'accroupissais par terre, devant l'entré du camp. Et là, mes pensées ce bousculèrent ; Quelle honte ! Je ne suis pas humaine, juste un être horrible, sans cœur, sans rien ! Quelqu’un qui ne devrait pas exister. Oui, c’est vrai, pourquoi moi aurais-je droit à la vie ? Pourquoi n’est-ce pas elle qui a survécu ? Non, il a fallut qu'elle meurt et que moi, je me retrouves sans elle. Sans rien. Dans ce stupide camp ou je n'ai aucune liberté ! Mon père va me le payer. Et les éducateurs aussi. Tout compte fait, ce camp allait bien m'amuser ; défier l'autorité, c'était devenu ma passion. Ils vont souffrir autant que je souffres, enfermer dans cette petit ville. Et même si je n'ai plus mon portable, mon Ipod, ma drogue ou mes cigarettes, j'ai toujours mon mentale. Et ça, ils ne me l'enlèveront pas. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarquer les larmes qui coulaient sur mes joues en repensant à ma mère. Je fixais la lune, la tête posait sur le bâtiment, un léger sourire s'installait sur mes lèvres. Pourquoi ce sourire ? J'allais me ressaisir et être plus insupportable que ma mère. Je vengerais ma mère. A ma façon.. J'avais encore besoin de ce sentiment. Ce sentiment, si bon. Celui que j'éprouvais quand je faisais quelques choses de mal ou d'interdit. C'est là, que je me souvins de l'emplacement de nos portables. Où les moniteurs les avaient soigneusement rangées. J'avais besoin de mon portable. Et même si c'était très dangereux de s'aventurait dans le coin des Teachers, j'en avais besoin. Je me relevais donc et rentrais dans le camp. Je pouvais apercevoir le coin des Teachers au bout du couloirs. Je passais rapidement et discrètement les couloirs, le cœur qui battait encore une fois à la chamade. A ce moment là, je ne pouvais m'empêcher de sourire ; c'était si bon. Bizarrement, plus je m'approchais, plus j'attendais des bruits venant de ce coin là. Moi qui pensait être la seule, ici. Je m'avançais intriguer et, une fois arrivé dans le coin des Teachers, je pouvais apercevoir le sac. CE sac. Celui qui contenait nos portables. Mais, je en découvris pas que ça. Hunter y était, lui aussi, de dos. Je pouvais le reconnaître entre milles. Ce mec là, il était bizarrement devenu très important pour moi. En effet, au camp, c'était mon meilleur ami. Et, il avait apparemment eût la même idée que moi vu qu'il fouillait dans ce fameux sac. Étant de dos, il ne m'avait pas remarquer, j'avançais donc avant de déclarer d'une voix assez forte ;

" - Tu sais qu'il est interdit de quitter sa chambre en plein milieux de la nuit. De plus, cette endroit est formellement interdit. " dis-je amusée en riant légèrement

Dirlo'

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♦ SUMMER & HUNTER

Cela faisait peu de temps que Hunter était là, dans ce fichu camp à la noix, qui n’allait surement servir à rien, et qui n’était rien d’autre qu’une simple perte de temps dont il aurait pu amplement se passer. Hunt’ ne comptait pas les jours, qui lui semblaient d’ailleurs interminables, car il avait dors et déjà l’impression d’être dans ce « foutu pays » - ce sont ses dires - depuis une éternité. Ici, les seules filles qu’il pouvait essayer de séduire étaient celles qui faisaient partie du programme, mais qui avaient déjà un certain lot de conneries et de problèmes à leur actif. Filles qu’il n’était d’ailleurs pas sur de vouloir séduire pour ces raisons, enfin, pas toutes. Il y avait bien Felicity, cette belle jeune fille aux boucles blondes et aux yeux azur qui lui plaisait. Oui, il voulait l’ajouter à son tableau de chasse. Après tout, elle n’était pas moche à regarder, loin de là même, et dans ce pays, il n’y avait de toute façon rien d’autre à faire. Hunter allait pouvoir s’adonner à son passe-temps favoris de ces dernières années, la chasse aux gazelles. Non, il n’allait pas chasser les vraies gazelles qui gambadent partout dans la savane avant de se faire manger par un lion ! Non, la chasse aux filles, aux nanas quoi ! Enfin, vous voyez le genre maintenant ? Et oui ! Il porte bien son prénom celui là ! Et il en est fier en plus ! Hunter n’allait donc pas obéir à leur fichues règles qui ne servaient à rien, et allait faire ce que bon lui semble, comme il avait décidé de mener sa vie depuis la mort de son frère jumeau. Pour qui se prenaient-ils d’abord tout ces monos, ou profs, éducateurs ou il ne savait quoi ! Il avait vingt deux ans, et avait le droit de mener sa vie comme il l’entendait non ? Une chose est sûre, ses parents le lui payeront cher une fois qu’il serra rentré chez lui. De quel droit osaient-ils eux aussi ?! C’était soit disant parce qu’il y avait un problème entre Sasha et lui, qu’il y avait des évènements qui les avaient traumatisé et qu’il fallait se libérer de ces ondes négatives. À croire qu’ils avaient fumé quelque chose juste avant de dire de tels propos ! Bien sûr qu’il y avait un problème ! Cela faisait bientôt quatre longues années que Hunt’ devait vivre sans son jumeau. Quatre longues années maintenant que sa sœur avec qui il avait toujours été proche ne lui adresse plus la parole, pour il ne sait quelle raison. Et cela fait bien plus longtemps qu’il a perdu son homonyme, celui qui comptait beaucoup à ses yeux. Alors, oui, forcément, il y avait des problèmes !

Il était un peu moins de trois heures du matin, et Hunter, allongé sur son lit, contemplait le plafond du dortoir des garçons. Il n’avait pas le sommeil, comme bien souvent depuis son arrivée ici, en voulant toujours cruellement à ses parents de l’avoir envoyé là. Le pire, c’est que même s’il était majeur, il ne pouvait pas partir de ce camp pour raison « administrative » disait-on. La bonne blague oui ! Cela avait été la cerise sur le gâteau. Hunter était parfaitement conscient de son problème, contrairement à certains. Il savait que la perte d’être chers l’avait rendu froid, insensible presque. Aujourd’hui, il était rare qu’il choisisse de s’attacher aux autres. C’était pour ne pas souffrir par la suite, et éviter ainsi de souffrir. Le hic, c’était qu’il ne pouvait rien contre ce changement d’état. Cela avait été une révélation, et en peu de temps, il s’était transformé en un jeune homme charmant les femmes, les utilisant, et les jetant après comme de vieilles chaussettes. Mieux valait jeter que d’être jeté. N’arrivant vraiment pas à dormir cette nuit-là, une idée lui traversa l’esprit. Si déjà il était coincé dans ce satané pays, autant s’amuser et en faire voir de toutes les couleurs aux mono, ou peut importe ce qu’ils étaient vraiment. Le jeune homme était en pleine forme malgré plusieurs nuits d’insomnie ou presque, et de travail acharné dans ce camp à la noix, qui proposait diverses activités les unes plus ridicules que les autres. Il s’était donc levé et avait enfilé un short, ainsi qu’un débardeur blanc et un sac à dos, et était allé aux toilettes. Il avait prit le maximum de papier toilettes qu’il avait trouvé et qui étaient rentrés dans son sac à dos. Petit cadeau pour les profs, ils seront bien content demain matin de devoir tout nettoyé. Histoire de savoir qu’ici, personne ne se laissera faire et qu’il leur faudra bien du courage pour dompter tant d’animaux sauvages. Arrivant alors à pas de loup dans le petit coin des profs, Hunt’ fut d’abord rassuré de voir qu’il était aussi peu luxueux que leur endroits à eux, ado coincés dans ce camp. C’était toujours ça de gagné. Hunt posa son sac par terre et voulu commencer à re-décorer gratuitement et gentiment le petit coin des profs, quand son attention se porta sur un sac ouvert. Le jeune homme, curieux comme il l’était, ne pu s’empêcher d’y jeter un coup d’œil. Ses yeux s’illuminèrent lorsqu’il découvrit que le sac était empli de téléphones portables. Ceux qu’ils leur avaient confisqué. Parfait ! Il allait pouvoir en profiter ! Comme si les profs vérifieraient le lendemain que tout les téléphones étaient dans le sac. Hunter plongea alors sa main dans le sac et commença à fouiller jusqu’à ce qu’il trouve son téléphone. C’était assez dur en réalité. Il y en avait tellement, et tous se ressemblaient. Pour couronner le tout, il n’avait qu’une simple lampe de poche comme lumière, ne voulant pas attirer l’attention si jamais quelqu’un faisait une ronde. Le jeune homme venait de trouver son téléphone parmi tout les autres quand une voix se fit entendre derrière lui et le fit sursauter, lâchant ainsi l’objet tant convoité depuis une bonne dizaine de minutes.

HUNTER ▬ Merde, lâcha-t-il avant de se retourner pour voir qui l’avait effrayé. Summer ? Qu’est-ce que tu fiches ici à cette heure-ci ? Lui demanda-t-il tout en l’éclairant, ou plutôt en l’aveuglant, avec sa lampe de poche.

Summer était une jeune fille qu’il avait rencontré ici, au camp. C’était sans doute l’une des rares filles avec qui il s’était si bien entendu, excepté bien sur sa sœur, Sasha. Au début, il avait voulu la mettre dans son lit, comme toute les autres, mais finalement, il s’était attaché à elle, et ne lui avait pas avoué ses premières attention. Oui, il l’appréciait beaucoup, et tout les deux s’étaient mis en tête de jouer à un cap ou pas cap, testant à chaque fois leur limites. Cela les occupaient un peu et les distrayaient. Il n’empêche que le jeune homme se demandait vraiment ce qu’elle faisait par là à plus de trois heures du matin.

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Une première infraction.. mais certainement pas la dernière !
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Cela faisait très peu de temps que je me trouvais dans ce trou perdu et j'étais déjà en train d'enfreindre les règles. Sulfureux, non ? Et oui, ce camp s'avérait assez amusant. Il est clair que je préfèrerais me trouver chez moi, dans une boîte de nuit à enchaînait les verres mais c'est pas mal non plus ! En parlant de verre, je supposes que ce n'est pas autoriser non plus ! Malheureusement. Oui, parce qu'enfaite, je retire ce que j'ai dit ; ce camp est un enfer ! Les éducateurs s'imaginent peut-être que je vais rester bien sagement dans mon lit ? Pas confortable du tout, au passage. Et puis, pourquoi rester dans son lit quand on peut défier l'autorité ? Je suis sûr que même les moniteurs ne trouveraient pas de réponse. Tout simplement parce qu'il n'y en a pas. De plus, l'envie de sortir était trop forte. C'était beaucoup trop tentant. J'avais besoin de me sentir à nouveau libre. A ce moment là, je ne regrettais en aucun cas ce que j'ai fait. Et puis, je n'avais rien fait de mal, après tout. Je suis en droit de sortir quand je le veux ou je le veux. Ils ne sont pas mes parents et n'ont donc aucun droit sur moi !

Après être rentré de mon escapade en dehors de l'établissement, me besoin de défié l'autorité me démanger toujours. Il fallait que les moniteurs payent. Ils m'éméchaient clairement de m'amuser, j'allais donc m'amuser à ma façon. C'est là que je me rappelais des portables qu'ils nous avaient tous enlever pour les mettre dans un petit sac déposait dans la coin des teachers. Les moniteurs savent bien que personne n'oserait s'aventurer dans ce coin là. Tout simplement parce qu'il était très dangereux étant le coin des éducateurs. Mais, que ce soit dangereux ou pas, je m'y aventurais doucement, sans faire de bruit afin de ne pas me faire prendre. Les lieue étaient très sombres les lumières étant tous éteinte. C'était a peine si je pouvais apercevoir le coin des teachers. Je parcourais le dortoirs, pièce par pièce avant d'y arrivé. Arrivé la bas, je surpris Hunter qui avait eût apparemment la même idée que moi. Je fus d'abord surprise que lui aussi, osait s'y aventurer. Mais, je connaissais bien Hunter et je savais bien que si quelqu'un était capable de s'y aventurer, c'était bien lui. Hunter était devenu mon meilleur ami au camp. Ce qui est assez bizarre vu que je ne m'attaches très rarement au personne et encore moins au mec. Mais, Hunter était vraiment différent. Lors de notre première rentre, j'avais qu'une seule idée en tête ; le mettre dans mon lit. Idée qui avais aussi vite disparut en l'apprenant à la connaître. Non pas qu'il n'était pas mon genre, c'est juste qu'aujourd'hui j'étais beaucoup trop attaché à lui pour gâcher notre amitiés pour une histoire de c*l. En effet, il est l'un des seuls mec à me connaître par cœur. Depuis notre arrivé au camp, on se soutient mutuellement et s'aide à avancer. Et puis, avec lui, je ne m'ennuyais pas. Ayant tout deux un fort caractère joueur, un jeu de cap ou pas cap s'était très installé entre nous deux. On aimait se lancer des défis aussi fous les uns que les autres. Ensemble, on repoussait nos limites faisant toute les conneries imaginables. Et dans ce camp, les conneries, ont en avaient des tonnes à faire. En effet, on rigolait toujours énormément ensemble. C'est surtout parce qu'on a de nombreux point commun ; on aime tout les deux faire la fête et enchaînait les conquêtes.

Après l'avoir surprit, j'attendais sa réponse, fière de mon coup.

" - Merde, lâcha-t-il avant de se retourner pour voir qui l’avait effrayé. Summer ? Qu’est-ce que tu fiches ici à cette heure-ci ? Lui demanda-t-il tout en l’éclairant, ou plutôt en l’aveuglant, avec sa lampe de poche.

Mon premier réflexe fût de fermer les yeux et de mettre mes mains devant mes yeux.

" - Mes yeuuuuux ! Hunter, t'abuse ! criais-je d'un cris que j'étouffais après m'être rappeler qu'on ne devait pas se faire repérer

Une fois m'a vue un peu prés retrouvé, je lui répondais.

" - Bah.. la même chose que toi, je suppose ! dis-je en riant légèrement Tu as récupérer ton portable ? Je t'aurais jamais crues capable de venir fouiller ici, Bishop !

Dirlo'

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♦ SUMMER & HUNTER

Summer et Hunter, depuis leur arrivée au camp, étaient presque devenus inséparables. D’une part, il fallait bien se soutenir pour continuer à vivre dans ce trou, au milieu de la cambrousse africaine. D’autre part, c’était toujours plus sympa de faire des conneries à deux, non ? Leur jeu du cap ou pas cap leur avait déjà plus d’une fois attiré des problèmes. Mais ni l’un ni l’autre n’était effrayé à l’idée d’avoir des « ennuis » ici. Ce n’était pas une école, et ils n’étaient pas leur parents, donc, que pouvaient-ils faire ? Hunter s’était toujours dit qu’en faisant le plus de conneries, ces fichus mono’ finiraient bien par en avoir marre de lui, et le renverrait chez lui. Seulement, Boyd et ses compères, n’avaient jamais réagit de la sorte. Au contraire, ils s’entêtaient à vouloir faire de lui quelqu’un de bien, et ils se contentaient de lui infliger quelques minces punition, comme la corvée vaisselle, ou celle de faire le ménage partout - imaginez bien Hunt’ avec un balai en main pour voir le ridicule de la scène - ou tant d’autres petites corvées de ce genre. Rien de grave, au contraire. Hunter, de plus en plus désespéré, réfléchissait sans cesse au moyen de les faire perdre patience. Il fallait qu’il trouve quelque chose de gros, de fort, un truc dingue quoi. N’ayant aucune idée pour le moment, le jeune homme avait décidé d’aller récupérer son portable, celui-ci confisqué dès le début de l’aventure par ces fichus mono’, dans un sac, dans le coin des mono en question. Défiant leur autorité, défiant les règles et tout ce dont on leur avait imposé, Hunt’ avait décidé d’aller le récupérer discrètement, tout en leur offrant une nouvelle déco très… spéciale, version petit coin quoi. Ce n’était pas l’une de ses plus grandes conneries, loin de là, re-décorer une pièce avec du papier toilette, c’était vu et revu, mais cela procurait toujours un certain effet. Une fois dans le petit coin des éducateurs, Hunt avait posé son sac à dos, rempli de papier toilettes, par terre, et s’était concentré sur sa recherche de son téléphone portable. Trouvant rapidement le sac dans lequel tout les téléphones étaient introduits, il s’empressa de chercher le sien parmi cette dizaines de téléphone, tous les uns plus sophistiqués que les autres. Tiens, s’il avait su lequel appartenait à Heaven Blackwwod, il se serrait sans doute permis de fouiller sa vie privée, mais comme il ne savait pas lequel c’était, et qu’il n’avait aucune, mais alors aucune, envie de tester chaque téléphone, surtout qu’il fallait surement un code pin pour pouvoir l’allumer, il abandonna très vite cette idée. Hunt’ avait enfin retrouver le sien, quand une fois derrière lui le lui fit lâcher, le mêlant à nouveau parmi les autres. Cette voix, c’était Summer. Que faisait-elle donc là à une heure aussi tardive ? Telle était la question. Lâchant un petit juron, il s’empressa de se retourner, et avant de la reconnaitre, il l’éblouit avec sa lampe de poche. Celle-ci cria, éblouie.

HUNTER ▬ Pshuuuut ! Sum’ on va se faire prendre sinon ! Tu fais vraiment pas dans la direction, dit-il une fois sa lampe de poche baissée.

C’est vrai que niveau discrétion, il y avait mieux… Hunter pria alors pour que les moniteurs ne les entendent pas de leur chambre, et qu’ils soient tous endormis dans un sommeil très profond, se laissant aller dans les bras de Morphée. Peut-être que s’ils avaient été découverts, ils les auraient renvoyés directement chez eux, se rendant compte que c’était peine perdue. Hum… Il ne fallait pas rêver non plus hein. Son amie lui répondit qu’elle était probablement venu faire la même chose que lui, et lui demanda s’il avait retrouvé son téléphone.

HUNTER ▬ Je l’avais oui, avais. Avant que tu ne me fasses peur et qu’il retombe parmi tout ces fichus téléphones. Et je ne suis pas là uniquement pour récupérer mon portable. Tu devrais pourtant savoir que je suis toujours partant pour espérer me tailler d’ici au plus vite, donc les conneries, ça me connait. J’avais pensé leur faire une petite déco, un truc basique j’avoue, mais j’attends toujours l’idée grandiose qui m’offrira un aller simple pour rentrer chez moi, dit-il en montrant du doigt son sac à dos, remplis de papier toilettes. En fait, j’avais pensé utiliser mon téléphone pour filmer leur réaction, tu vois. Merci la fonction caméra ! Histoire de revenir demain le récupérer et voir ce qu’il s’est passé dans la journée, mais surtout leur réactions à ces idiots ! Partante ou non ?

Dirlo'

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