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Né le 05 août 1982 à Abidjan (Côte d’Ivoire, Afrique) Etude / Travail : footballeur à la retraire recyclé dans la garde d’ado en crise Age : 28 ans Statut social : Célibataire Orientation sexuelle : hétéro Groupe Choisi : Teacher Histoire : Chapter I ; « Mon père, ce héro » L’Afrique. La simplicité imposée par la pauvreté, la rareté de l’eau. Et des guerres intestines, luttes sans merci entre des gens de même parenté, de mêmes origines, mais dont les croyances s’opposent. Les sécheresses, les pertes, toujours si nombreuses et inévitables. Les prétentieux qui peuplent les terres au-delà de l’Océan connaissent trop bien cet aspect pathétique, et il est étonnant de les voir réduire un si grand continent au simple rang de « pays pauvre ». L’Afrique, sous ses dehors souvent peu envoûtant, n’en est pourtant pas moins un continent recelant mille trésors qui gagnent à être connus ; mais il est difficile de les voir quand on y a vécu : les richesses de ces sols surexploités, les paysages uniques, la préciosité des ressources naturelles. Et des liens, surtout. Parce qu’en dépit de leurs souffrances et des dissensions qui les opposent aux autres peuples, ils forment une famille qui s’étend bien plus loin que le seul sang le permettrait. Pourtant, ce ne sont pas ces raisons louables qui ont poussé les Cooper à quitter leur Angleterre natale, à l’origine. À vrai dire, c’est à l’époque des grands empires, dans les années 1870, que ces colons s’installèrent en terre étrangère, la proclamant sans vergogne comme leur propriété. Ils étaient riches, civilisés, et estimaient détenir tous les droits d’agir comme bon leur semblerait. Sous prétexte d’éduquer les Africains, ces sous-hommes, les ancêtres de Tiger les exportèrent comme de la vulgaire marchandise, les exploitèrent sans vergogne, et s’enrichirent encore et encore à leurs dépends. Tiger n’a jamais ignoré l’histoire de sa famille. Conscient depuis toujours des torts causés par les siens, il a grandit avec un sentiment de culpabilité qui n’a fait que s’accroître alors que les années amplifiaient son amour pour Abidjan, cette ville surpeuplée qui l’avait vu naître. Il se souvient encore de la méfiance qui a marqué son enfance ; méfiance dans les regards des adultes, dans ceux des maîtresses d’école, dans ceux des enfants de son âge. Contrairement à nombre d’entre eux, il avait les moyens d’être instruit de façon convenable ; ce qui n’était pas à la hauteur de ses attentes, son père le comblait par ses propres connaissances pour lui assurer de ne manquer de rien sur le plan intellectuel. Car c’était lui, son père, le pilier de son existence. Dès son plus jeune âge, il lui avait appris à ne pas s’arrêter aux différences, et à s’ouvrir à tout ce qui faisait de lui un Ivoirien à part entière. C’était encore lui qui lui avait appris à persévérer, à se faire une place malgré la réticence des autres. Mais revenons-en au tout début de notre histoire : les circonstances de la naissance de Tiger. À cette époque, le médecin respectable qu’était Wilhem Cooper n’avait de cesse de prodiguer autour de lui les meilleurs soins possibles. La chaleur intense, qui aidait bien souvent à la propagation fulgurante des virus, n’entamait ni son sourire ni son entrain. Lorsqu’il ne soignait pas, il étudiait. Et là encore, lorsqu’il n’étudiait pas, il s’installait sur la terrasse qui bordait leur demeure, s’entourait de jeunes enfants du village, et lisait à voix haute ou leur faisait réciter leurs leçons. À cet égard, Wilhem était l’exact contraire de sa femme : comme des parents avant lui, il était né en Côte d’Ivoire, tandis que son épouse, Elisabeth, n’était arrivée d’Angleterre qu’après l’avoir épousé. Elle n’avait jamais perdu ses manies aristocrates, ces gestes empreints de délicatesse qui prouvaient son ascendance noble, et c’était sans doute là son plus grand tort. Plutôt que chercher à s’adapter à son nouveau milieu, Elisabeth se bornait à reproduire l’environnement dans lequel elle avait toujours vécu. Elle avait cette désagréable manie de froncer le nez lorsqu’un africain croisait sa route, exhibant un mélange de dégout et un racisme ténu. Et pourtant, celle charmante femme n’était pas mauvaise en soi – simplement, elle refusait d’admettre que son mariage, qu’elle avait cru parfait, se soit révélé si décevant. Wilhem n’avait que peu de temps à lui accorder. Là où il se révélait d’une patience d’ange pour autrui, il n’était que critiques à son égard ; elle ne faisait jamais rien correctement à son goût, ne se mêlait pas assez à la population, sous-estimait Abidjan et ses habitants. Et elle n’avait pas la beauté exotique de ces femmes à la peau couleur ébène, leur endurance, leur force de caractère. Ces sempiternels reproches avaient mis à mal son attachement pour son époux, jusqu’à le détruire complètement. Au bout de sept ans de mariage, Elisabeth n’était que rancœur et regrets. Ah ! Si seulement elle avait eu le bon sens de se refuser à cet énergumène… mais dans sa jeunesse, elle avait été séduite par l’idéaliste qu’elle avait rencontré, et avait fermé les yeux sur le calvaire que risquerait d’être leur romance basée sur la passion et des opinions divergentes. Ils n’avaient rien en commun, rien pour être heureux, et elle n’avait pas su le voir à temps. Pire encore : trop occupé à aider son prochain, il n’avait pas été capable de lui faire un enfant depuis toutes ces années. La famille d’Elisabeth ne manquait d’ailleurs pas de le déplorer dans chaque lettre… Ainsi, l’arrivée de Tiger fut comme un nouveau souffle pour les Cooper, dont le couple battait alors de l’aile. Durant les mois de grossesse, ils ne se soucièrent que d’eux, planifiant pour leur progéniture un avenir parfait. Mais leur entente n’était que temporaire et, bien vite, les différents éclatèrent de nouveau : alors que son mari rêvait de faire découvrir à son enfant les beautés de l’Afrique, Elisabeth émit le souhait de retourner en Angleterre, afin qu’il naisse dans son pays d’origine. Wilhem resta sourd à sa volonté et refusa catégoriquement de la satisfaire, préférant retourner à ses recherches pour éviter tout nouveau sujet de dispute. Il la délaissait, en était conscient, et s’en voulait pour cela. Mais Dieu ! Qu’elle était différente de la femme qu’il avait aimée il y a près de dix ans ! Elle était capricieuse, toujours insatisfaite, et la voir dénigrer tout ce qu’il lui offrait devenait frustrant. D’ailleurs, Wilhem ne supportait pas sa belle-famille. Ces gens-là ! Moralisteurs invétérés, ils n’avaient de cesse de s’immiscer dans leur couple et de vouloir s’imposer. C’était souvent à cause d’eux et de leurs brillantes idées qu’Elisabeth l’avait d’ailleurs souvent déçu. Il n’avait pas l’intention de livrer son enfant à naître aux mains de ces Anglais guindés et méprisants. Non… il en ferait quelqu’un de bien, quelqu’un qui pourrait se retourner sur ses pas, dans ses vieux jours, et être fier de ce qu’il aurait accompli. C’était un rêve louable. Wilhem s’y raccrocha avec hargne et, lorsque naquit Tiger Ashton coupable en 1982, il s’imposa comme un véritable mentor pour son rejeton. Son but n’était cependant pas d’éloigner le garçon de sa mère ; au contraire, il lui apprit à être attentif aux désirs trop souvent bafoués de celle pour qui il avait rêvé, autrefois, de décrocher les étoiles. À l’extérieur de la demeure familiale, Tiger était un enfant enjoué, le rire au bout des lèvres, et s’efforçait d’abattre les barrières qui le séparaient des autres. Avide d’apprendre et d’explorer, il devint très vite débrouillard et autonome, et finit par connaître Abidjan comme sa poche. Il se fit sa place, comme son père avant lui, et ne tarda pas à s’entourer d’amis de qualité. Pendant quinze ans, Wilhem s’efforça de transmettre à son fils toutes les clés d’une éducation qui ferait de lui un homme digne de ce nom, et jusqu’à sa mort en 1997, il resta un père aimant et dévoué. Chapter II ; « Les souvenirs font l’homme » La perte de son père fut un coup dur pour Tiger, mais aussi source d’angoisse pour sa mère. Veuve, privée des revenus de son époux, Elisabeth était incapable de survivre dans ces lieux hostiles… et elle n’avait aucun allié en Côte d’Ivoire. Les bagages furent rapidement bouclés, la voiture apprêtée et, avant même d’avoir eu le temps de comprendre, Tiger fut arraché à l’Afrique. À quinze ans, il devait faire la découverte d’une toute autre culture, d’un pays où la notion de richesse n’avait aucun lien avec la chaleur humaine. L’adaptation fut difficile ; sa mère et lui vivaient aux frais des parents de cette dernière, avec lesquels le jeune homme ne se sentait pas à l’aise. Ils étaient distants, et le jaugeaient constamment avec un air insatisfait… ici, il n’avait pas l’impression d’être à la hauteur de ce qu’on attendait de lui. À l’école aussi, les choses étaient différentes. Déjà, il n’était « Ty » ni « Coop’ », surnoms affectueux que lui avaient attribué ses amis à Abidjan. Il était « le nouveau », le « garçon qui avait vécu en Afrique » et ne connaissait pas les mœurs et coutumes des Anglais. Son arrivé avait suscité de l’intérêt, mais un intérêt qui ressemblait plus à une curiosité malsaine qu’à une réelle envie de tisser de quelconques liens de camaraderie. Aussi la scolarité de Tiger tourna-t-elle rapidement au cauchemar. Il n’y avait qu’une chose qui lui plaisait : le sport. Il y excellait, et son endurance remarquable lui attirait tantôt les foudres des uns, tantôt l’affection des autres. Mais il y avait une chose qui lui plaisait par dessus tout : le football. Il y jouait depuis des années, car ce n’était pas un sport inconnu en Afrique. Bien au contraire : avec certains de ses anciens amis, il avait longtemps rêvé de devenir footballeur professionnel et n’avait eu de cesse de s’entraîner pour atteindre son but. Sa grand-mère maternelle voyait tout cela d’un très mauvais œil, et le voulait sénateur. Mais étrangement, ce fut son grand-père qui plaida sa cause et lui offrit l’occasion de faire ses preuves. D’abord, il lui permit de changer de College afin de pouvoir pratiquer plus aisément le foot. Ensuite, il lui permit d’intégrer l’une des équipes, bien que ses notes en pâtirent durant les premiers mois. Enfin, Tiger eut la surprise de sérer la main d’un recruteur à la fin de l’ultime match de sa dernière année. Et bientôt, son rêve devint la réalité de son quotidien. Il était talentueux, c’était indéniable, et le monde ne tarderait pas à le savoir. Des terrains vagues en terre battue, Ty se retrouva propulsé sur des hectares de pelouse outrageusement verte, vêtu d’une tenue qui, à elle seule, aurait pu payer des vivres à Abidjan tout entier. Son village natal continuait de hanter sa mémoire et son cœur, et il se jura de devenir le meilleur, puis d’entrer dans l’équipe de la Côte d’Ivoire. Pourtant, l’appel de la gloire le tint loin de l’Afrique pendant toute la durée de sa carrière. Sollicité par les plus grands, comment aurait-il pu retourner sur ses pas ? Il avait l’argent, les femmes, la popularité. Il avait vingt ans, et le monde était à ses pieds. Chapter III ; « La gloire ça va, ça vient… » Il suffit de peu pour briser un homme. Pour réduire à néant ses espoirs, et tous les efforts accomplis pour se construire un avenir. Il suffit de peu pour faire du plus riche le plus pauvre des hommes, la plus pitoyable des créatures ; et cette douloureuse vérité, Tiger la vérifia après six ans de succès. Il n’y eut ni scandale, ni odieuse affaire de drogue ou d’alcool couverte par des liasses de billets verts. Juste un match ; une collision ; une douleur fulgurante au genou gauche, puis le noir. Englouti par les affres de la douleur, il s’était évanoui en priant pour que le bruit atroce qu’avaient émis ses articulations ne soit qu’un cauchemar… mais ses prières étaient restées sans réponse. Réveillé à l’hôpital par le sifflement de l’attirail médical et l’odeur asceptisée des médicaments, il avait fixé le plafond immaculé durant une éternité avant que le verdict ne soit rendu : c’en était fini de sa carrière. Un an de rééducation pour se remettre d’aplomb, puis une vie – sage de préférance – loin des projecteurs. Bon sang… Bon sang ! C’était toute son existence qui était remise en cause, tout ce pour quoi il s’était battu depuis des années. Il avait perdu son père, sa terre natale, ses amis, et maintenant ses rêves… Que lui restait-il ? Une grand-mère mécontente au bout des lèvres de laquelle pendait un désagréable « je l’avais bien dit ! », un grand-père déçu, et une mère condescendante. À bientôt vint-sept ans il se retrouvait déjà à la retraire, sans la moindre idée de ce qu’il pourrait bien faire de sa vie. Sa sortie de l’hôpital fut couverte par les médias, et il n’en garde jusqu’à présent que le souvenir désagréable des flash qui lui avaient mis les larmes aux yeux. Ces gens criaient sur son passage ; certains étaient en pleurs, plaignant une idole dont la carrière avortée resterait dans les mémoires, tandis que d’autres, avide de scoop, lui beuglaient sa déconvenue à la figure en lui demandant quelles étaient « ses réaction », et s’il avait des « projets » pour l’avenir. Aurait-il été pitoyable de sa part de leur cracher qu’il n’avait pas d’autre intention que celle de se terrer dans sa chambre et de ne plus jamais quitter ses draps ? Certes, c’était un poil mélodramatique. Mais pour le coup, il aurait au moins été sincère. Il s’était toutefois sagement tu, et avait adressé un geste d’au revoir à ses fans avant de rentrer dans la Berline noire qui l’attendait sagement à l’entrée de l’hôpital. Et le paysage avait défilé sous ses yeux morts alors qu’il se faisait une réflexion douloureuse : sa vie était finie. Chapter IV ; « Reprendre pied » Un an. Il avait fallu une année entière pour que son genou se remette, et il n’avait même pas le droit de se plaindre de l’entendre claquer lorsqu’il pliait les jambes. Tiger se faisait l’effet d’être un vieillard ; un vieillard aux articulations fragiles et douloureuses. Son corps était en forme olympique, mais ce genou lui interdisait à lui seul l’usage de ses capacités. Il avait reçu de nombreuses propositions d’emploi, notamment aux postes d’entraineur sportif. D’abord réticent à l’idée d’aider d’autres jeunes à attendre le but qui lui était désormais interdit, il finit par accepter l’offre. Finalement, ce n’était pas déplaisant de travailler avec des gamins. Ils étaient jeunes – une tranche d’âge de neuf à treize ans –, mais le fait d’être guider par un ancien professionnel, si amoché soit-il désormais, les rendaient fébriles et productifs. Seulement, Tiger avait vu juste : les voir vivre sa passion était douloureux. Parler de foot sans pouvoir y jouer réellement était une torture. Provoquer leur sourire et faire naître en eux l’assurance de réussir un jour lui rappelait encore et encore que pour lui, cette belle époque était désormais bel et bien révolue. Alors il raccrocha définitivement et laissa le foot à la place qui lui revenait désormais dans sa vie : au placard. Indécis quant à la conduite à tenir désormais, il se porta finalement volontaire pour participer à un projet dont on lui avait parlé : le camp Waka Waka, une aide pour des adolescents visiblement intenables. L’intérêt principal était le lieu où se trouvait le fameux camp – la Côte d’Ivoire, ni plus ni moins. Et puis il voulait apporter quelque chose à ces jeunes ; les aider à ouvrir les yeux et à voir que la drogue, la violence et la colère n’étaient pas la seule voie qui s’offrait à eux. Eux avait encore le temps de vivre leurs rêves ; à condition qu’ils se donnent la chance d’y parvenir.

• Persévérant • Séducteur • Optimiste • Volage • Enjoué • Peu sérieux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] © FoX

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Les apparences sont parfois trompeuses, méfiez-vous. « Tiger est un sportif, on ne peut que le remarquer à sa silhouette. Ouvert aux autres, il est d'un naturel souriant que même la célébrité n'a pas entamé. Ses yeux ne sont pas ce qu'il ait de plus beau; ils sont en fait d'un vert-brun terne somme toute assez banale. Il a les traits plutôt fins, et sa mâchoire carrée est soulignée par l'ombre d'une barbe soigneusement entretenue. Ses cheveux seraient plus difficiles à décrire : coupés ras, ils semblent plus sombres qu'ils ne le sont réellement. Il arrive à Tiger de les laisser pousser, révélant ainsi un blond cendré qui lui sied à merveille. Mais dans ces cas-là, sa tignasse ne prend forme qu'à forte application de gel. Sa peau, il la considère comme une « page blanche » qu'il se plait à marquer au fil des moments les plus importants de sa vie. Aussi ses bras sont-ils brunis par de nombreux tatouages, comme son dos, sa nuque et son flan gauche. Enfin, il lui arrive de porter des boucles d'oreilles, et il sort rarement sans une paire de lunettes de soleil.. »

Ne plus se souvenir, c'est peut-être ça, vieillir. ‾‾ « Tiger a eu le paludisme à l'âge de 15 ans. Son père avait soigné des malades, et les moyens de protection de base ne lui ont pas épargné d'en être atteint à son tour, puis de le transmettre à son fils. Sans prendre de précautions pour lui-même, le médecin a mis toute son énergie dans les soins donnés à son fils et à son entourage; et alors que Tiger se remettait peu à peu de la maladie, son père en mourrait. Le jeune homme n'en est toutefois pas ressorti sans séquelle : son foie endommagé lui a interdit, entre autres, la consommation excessive de produits gras. il s'est vu imposer un régime alimentaire qu'il maintient jusqu'à maintenant. » ‾‾ « Enfant, Tiger avait plus de facilités à écrire à la main gauche. Mais à l'époque, il était dit qu'écrire se faisait à la main droite, alors sa mère l'a obligé à faire comme tout le monde. Il est devenu ambidextre, bien qu'il se soit empressé de réutiliser sa main gauche lorsque l'emprise qu'avait sa mère sur lui s'est relâchée ; Au foot, par contre, il tirait exclusivement du pied gauche, et voir son genou lui faire défaut après une stupide collision a été un coup dur pour lui. » ‾‾ « Durant ses années de gloire, il est sorti avec de nombreuses femmes sans vraiment s'attacher... sauf une fois. Au départ leur relation n'en était pas vraiment une, à vrai dire : elle avait été payée pour se pavaner à son bras et, perchée sur ses talons immenses, le corps moulé dans une robe riche et ajustée, elle le dépassait d'une tête. Elle était d'un cliché! Et pourtant, la soirée passée à ses côtés s'est avérée passionnante. Elle avait des idées, savait entretenir une discussion et ne s'exhibait pas outrageusement – contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre. Bref, elle alliait intelligence et physique de rêve, si bien que Tiger n'a pas hésité à tenter sa chance. Le problème? Elle ne jurait que par l'argent. Tiger a bien eu l'occasion de s'en rendre compte quand elle lui a tourné le dos à la fin de sa carrière de sportif. »

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