Chase est né dans une famille des plus énergiques. En effet, le père avait été un haut gradé dans l’armée, et la mère était une grande activiste anti-nucléaire. Etant le dernier d’une lignée de trois fils, Chase a grandi entouré majoritairement de garçons tous aussi débrouillards les uns que les autres. Nourrissant un respect profond ainsi qu’un désir de protection envers sa mère, Chase n’a eu de cesse de prendre pour modèles les mâles de sa famille. Ainsi, alors qu’il n’était qu’un enfant à peine âgé de 6 ans, il admirait ses frères ainsi que son père et ses oncles et les observaient cumuler cascades sur cascades en moto, quads et autres engins. Au fur et à mesure qu’il grandissait, Chase prenait de l’assurance, suivant les conseils de ses aînés, et se lança ainsi très tôt dans la course. A l’âge de 12 ans, il maitrisait à merveille tous ce qui était sur deux roues, et allait même jusqu’à provoquer en duel ses propres frères. C’est d’ailleurs à cette époque qu’ils lui donnèrent le surnom de « Fly », en référence à son aisance lors des sauts qu’il faisait en moto-cross tout en effectuant des figures. L’adrénaline, le danger, ils avaient ça dans le sang.

Cependant, bien qu’il se sente aimé et apprécié dans le cercle familial, il en était tout autre à l’école. Dès le primaire, il se retrouva parmi les bagarreurs, aussitôt catégorisé dans le cliché du vilain petit canard incapable de rester calme plus de dix minutes. C’était simple, pour lui les garçons étaient des compagnons de jeux – à savoir, de bastons – et les familles étaient le reflet de tout ce qui était doux et bénéfique. Il avait donc tendance à devenir très, voir trop, protecteur envers les jeunes filles de son école, trouvant par la même occasion des raisons pour se battre avec les autres. N’en pouvant plus de cette agressivité, les instituteurs ont rapidement informé les parents qu’il fallait prendre des mesures. Mais on n’enfonce pas à un Blast, et surtout pas devant sa famille. Sans écouter l’avis des enseignants, les parents de Chase ont décidé de l’enlever du cursus scolaire pour lui donner des cours par correspondance : sa mère s’occupait de tout ce qui touchait au social, à l’histoire et aux droits civiques ; et de son côté, le père s’occupait de son entraînement physique, de lui enseigner les bases de la chimie et autres sciences. Les grands frères de Chase, étant beaucoup plus âgés que lui (les deux étant à l’université quand Chase était encore au collège) et se chargèrent des matières restantes : à savoir les langues et autres choses importantes de la vie. Pour faire clair : Chase a eu une éducation de « Blast ». Et n’est pas Blast qui veut car on a bien là une façon de pensée plutôt étrange de la part des membres de cette famille. Il n’y avait qu’une seule règle d’après eux : profiter du moment présent sans se faire emmerder par les autres.

Chase démontra très tôt que, malgré son hyperactivité, il avait un fort potentiel et un QI plutôt élevé. Etant ainsi plongé dans un environnement qui lui plaisait, il assimilait à une vitesse folle tout ce qu’on lui enseignait et en demandait toujours plus. Il développa ainsi un véritable amour pour la psychologie et passa sa licence haut la main tout en restant chez lui. D’autre part, l’entraînement physique inculqué par son père ne lui suffisait plus et il se mit à s’entraîner de lui même : chaque jour, pendant plusieurs heures, il cumulait abdominaux, pompes, tractions et autres travaux physiques pour sculpter son corps. Cela ne l’empêcha cependant pas d’apprécier des choses généralement réservées à sa mère dans la famille : la cuisine ! Ah oui, si il y avait bien une chose qu’il appréciait c’était cuisiner. Il n’était ainsi par rare de le voir faire des pompes au beau milieu de la cuisine en attendant que des cookies ou des muffins de son crû étaient en train de cuire dans le four.

A sa majorité, il quitta le cocon familial et partit s’installer avec son frère dans un appartement assez grand pour cinq. Ses aînés avaient effectivement bien réussis dans la vie et disposaient chacun d’un salaire suffisant pour nourrir toutes leurs envies, même les plus folles. Nul besoin de travailler, il suffisait de demander au frangin. Cependant, n’ayant toujours pas réussi à maîtriser son hyperactivité, Chase ne put rester ainsi, vivant au crochet de ses frères. Il passa divers concours, lui permettant de devenir moniteur dans divers centres. Il passa ainsi d’une maison de retraite – de laquelle il avait été viré ensuite après avoir organisé et participé à une course en fauteuil roulant – à une colonie de vacances et enfin à un programme qui visait à aider des jeunes incontrôlables qui avaient besoin de revenir aux sources et de calmer leurs crises d’adolescence. Entrant ainsi dans le programme Waka Waka, it’s time for Africa, en tant que coach et assistant, il démontra une maturité autrefois cachée, au point de s’attirer la sympathie des jeunes, des professeurs mais aussi de leurs parents. Etant un peu le grand frère de la bande, il développa certains liens avec les adolescents en tentant de les calmer par différentes méthodes : certains avaient besoin de se défouler via des sports de contact, c’était un fait. C’était ainsi qu’il organisera un club de kick-boxing. D’autres avaient besoin de s’occuper les mains et l’esprit : pas de problème, pourquoi ne pas faire un peu de bricolage ou cuisiner. D’autres encore avaient tout simplement besoin de se sentir aimé et de comprendre qu’ils avaient une place dans ce monde. Il devenait alors un confident, un frère, voir un père pour certains.

Travaillant aux côtés des professeurs, Chase a ainsi profité de son hyperactivité pour motiver les jeunes à faire quelque chose de leur vie. Il reste cependant des éléments toujours instables, avec qui il essaie de nous le contact et de progresser à la manière d’un coach de vie. Mais il n’est pas chose aisée que de faire comprendre à un adolescent que se détruire n’est pas une solution. N’étant cependant pas un professeur, il lui arrive d’être en désaccord avec les autres adultes et n’hésite pas à montrer son mécontentement en public, au point de lâcher des insultes et des remarques blessantes... Finalement, on pourrait même se demander si lui aussi ne profite pas de ce programme pour faire un point sur lui-même et appréhender une vision du monde autre que celle qu’on lui a inculqué pendant toute sa vie.

It’s time for Africa !

Caractère : « Chase est loin de ressembler à une crevette, loin de là. Du haut de ses un 1m80, il possède de larges épaules qui lui confèrent un charisme certain. Etant toujours en train de faire des pompes, des abdominaux ou même des tractions, il s’est bâti un corps musclé à souhait. Ses cheveux, à la base blonds, ont été teints d’un noir de jais profond qui lui donne un air beaucoup plus dur et mystérieux. Effectivement, alors que certains cherchent à décolorer leur chevelure, Chase cherche à tout pris à rester brun via des couleurs qu’il effectue régulièrement pour ne jamais avoir de racines. (il lui arrive cependant de se raser la tête pour changer de coupe, et ainsi retrouver sa couleur d’origine qui tire finalement plus vers le châtain clair que vers le blond désormais). Heureusement pour lui, ces cheveux ne sont pas devenus de la paille à la suite de ses nombreuses utilisations de produits colorants... le temps nous dira s’il deviendra chauve ou pas ! Quoi qu’il en soit, son côté mystérieux est augmenté par le fait que ses yeux soient extrêmement clairs. Mélange de gris et de bleu, leur couleur varie en fonction de l’éclairage et peuvent parfois donner à croire qu’ils sont blancs. Le fait est que le jeune homme accentue souvent cette particularité avec un trait de crayon noir pour créer un contraste évident entre le noir et le gris-bleu de ses yeux. Chase se rase tous les jours et a tendance à changer de « coupe » tous les jours... tantôt barbu, tantôt avec le collier voire complètement rasé, il n’est donc pas rare de le voir avec des styles complètement différents d’un jour à l’autre.

En ce qui concerne sa tenue, le jeune sportif n’hésite pas à varier les genres également. Il porte un peu de tout et n’a qu’une seule règle : pas de rose ! En effet, s’il y a bien une couleur que vous ne trouverez pas c’est celle-ci : que ce soit du rose pâle ou du rose Barbie, niet ! Nada ! Pas de rose, point final ! Certains aiment à dire qu’il porte beaucoup de noir et de kaki, mais il lui arrive pourtant de se vêtir avec des couleurs flashy tel un t-shirt un vert anis ou bien bleu lagon. Cependant, la base de ses tenues ne change pas vraiment : il use généralement d'une base noire et de couleurs vives pour aller avec. Il en va de même pour les chaussures car il en possède une multitude, allant avec toutes ses diverses tenues. Tantôt en jean troué, délavé et t-shirt, tantôt en chemise et jean bien taillé, on pourrait presque croire qu’il se déguise en quelqu’un d’autre chaque jour. Un peu comme un jeu de rôle auquel il jouerait seul.

Il apprécie également tout ce qui est chaîne, bracelets et bagues dans la mesure où cela reste assez viril à son goût. En effet, Chase a toujours cette obsession de vouloir montrer qu’il est un mâle, un vrai. Ses bracelets seront généralement des bracelets de force, ses bagues sont souvent symboliques (serpents, salamandres, tribal, etc). Possédant ainsi une multitude d’accessoires, il est vraiment rare de le voir poignets et mains nus. En ce qui concerne les tatouages, il en possède un sur l’épaule droite et qui continue jusque sur son pectoral – un tribal qu’il possède depuis ses 17 ans et qu’il apprécie toujours autant, lui rappelant constamment l’époque où il vivait avec ses frères – et un second juste derrière son oreille gauche, très récent, représentant une lune.»

Anecdotes : «Chase a toujours été un casse-cou, tout comme ses deux frères. Adepte des sensations fortes, il a ainsi testé des sports plus extrêmes les uns que le autres et n’a pas hésité à se lancer dans des paris dangereux pour le simple plaisir d’avoir une poussée d’adrénaline. Les docteurs l’appellent désormais par son prénom, le tutoyant comme s’il était un de leurs grands amis, vu qu’il les a vu de nombreuses fois après avoir subi une fracture, une déchirure de muscles et autres traumatismes.

Si on lui demande de nous raconter une anecdote, il puisera sûrement dans ses souvenirs de ses 20 ans – période où il a cumulé défis sur défis avec ses amis et ses frères. Chase aime ainsi à raconter comment, alors qu’il avait un rendez-vous galant deux heures plus tard, il a décidé de se lancer en moto sur un sentier dangereux, sans casque, sans protection aucune, à toute allure. Résultat : le jeune homme a fini dans un fossé, a eu une épaule déboîtée et le visage orné de plusieurs égratignures. Cela ne l’a pourtant pas empêché de se rendre chez la demoiselle, le front encore couvert de terre et d’herbe, prétextant qu’il venait de se faire attaquer par un grizzli... un grizzli qui habiterait en pleine ville et qui lui aurait sauté dessus alors qu’il était en voiture. Logique. C’était un peu comme les arbres et les lampadaires qui traversaient la route et se ruaient sur les voitures, de vrais dangers publics ! La jeune femme n’avait bien sûr pas apprécié de passer après les défis que se lançaient Chase et ses frères et avait annulé le rendez-vous, le plantant devant la porte. Inutile de préciser que, bizarrement, la voiture de la concernée ainsi que celles de ses parents avaient été prises pour cibles par des voyous passant là par hasard à trois heures du matin. C’est étonnant comme les choses vous rendent service hein ? Comment ça les voyous étaient des amis de Chase ?! Vraiment ?! Oh mais quelle surprise ?! ... Je suis pas crédible, c’est ça ? Normal, car comme vous vous en doutez, Chase et ses potes ont la rancune tenace et n’hésitent pas à pourrir la vie des gens qu’ils n’apprécient pas. Enfin bref...

Il pourra également vous raconter la fois où, après avoir bu comme des tordus dans un pub irlandais, lui et son pote Many – 2m10, un poids indéfinissable, les épaules qui ne passent pas l’encadrement de la porte. Vous voyez le genre ? – avaient soudain décidé qu’ils étaient des cowboys et devaient vider la ville de ses truands. Ils avaient alors croisé une bande de bandits et leurs avaient dit leur quatre vérités en face au point de faire fuir les ennemis ! ... hum... bon okay, les bandits étaient en fait des enfants d’une colonie de vacances : moyenne d’âge, 12 ans. Mais bon, l’idée restait la même quoi. Comme quoi, l’alcool peut vous faire voir les choses différemment... vraiment différemment.»

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