♣ Waka Waka it's time for Africa
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 S.C.H | What the hell am I doing here?

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Clyde S. Wellington


Depravity • Live FAST & die young





Clyde S. Wellington






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S.C.H | What the hell am I doing here? _
MessageSujet: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 1:00

Stefen, Clyde
Wellington


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
    © CRISTALLINE
    Né le 12 Mars 1991 à Phoenix (Arizona, USA)
    Etudes : il débutera une formation en photographie dans quelques mois.
    Age : 19 ans
    Statut social : célibataire
    Orientation sexuelle : approche, tu verras bien.
    Groupe Choisi : Teenager

    Histoire :
    Chapter I ;
    « Family portrait »
    – « Écoute… je te rappelle plus tard, d'accord? Non, bien sûr que je n'oublierai pas ».

    Mon père. Il y a quelques années encore, son visage s’illuminait quand il me croisait. Il voulait tout m’apprendre, poser le monde au creux de mes paumes. Il voulait d'un génie, un gamin parfait dont il serait fier, et il a lutté longtemps pour parvenir à faire de moi celui qu'il espérait. Et il avait de quoi espérer : il me suffisait de survoler une page de livre du regard pour réussir à la réciter. Seulement voila, je n’étais pas franchement un mange-bouquins… et puis les connaissances, ça va, ça vient. Les phrases ne restaient gravées dans ma mémoire que l'espace de quelques jours, avant que je ne les noie à coups de conneries et de manque d'assiduité. Et mon père, ça le faisait profondément chier, même s’il ne le disait pas clairement. Déjà à l'époque, c’était un homme constamment occupé par son boulot, mais dévoué à ses familles. Il y avait ma mère et moi, et je n’ai rencontré l'autre et sa gosse que durant mon adolescence. Elle n'était même pas de lui, mais son amour pour la mère le poussait à parler de la gamine comme s'ils partageaient le même sang, et à vouloir lui offrir tout l'amour paternel qu'elle n'avait pas connu. Amour paternel qui me revenait – théoriquement – de droit. Au moins, il ne m'a pas fait l'affront de lui donner aussi son nom.

    J’avais huit ans quand il s’est cassé de chez nous pour se consacrer entièrement à elles, et en partant il a juré de réclamer ma garde. C'était il y a onze ans, et il m'en a quand même fallu sept pour me lasser d'attendre.

    – « Non.. non! Tu es trop fragile pour ça, mon coeur. »

    Ma mère. Elle a toujours été du genre « tailleur-chic-talons-hauts », la bouche en cœur rougie par un bâton de rouge, les joues délicatement ombrées de poudre. Probablement parce qu'elle vient d'une famille pue-le-fric, et que le regard hautain est à peu près la meilleure performance de son CV. Quand les gamines de ma classe me demandaient quel était son métier, avides de construire leurs projets d'avenir sur ce délicieux modèle, je répondais « pute de luxe ». Dire « riche héritière » aurait gâché toutes leurs chances de devenir des clones d'elle – j’étais assez sympa pour ne pas briser leurs rêves. Et quand les mioches à l’école disaient qu'ils la trouvaient canon, je leur fendais les lèvres, pour bien faire. J’avais quand même du mal à les comprendre, parce que bon, c'était ma mère. Est-ce qu'on peut vraiment trouver une mère « sexy »?

    La mienne, en tout cas, a toujours été surprotectrice et câline. Je ne sais pas comment elle faisait pour accepter de froisser ses chemises coûteuses en prenant dans ses bras, mais c'était une manie chez elle. Elle m’appelait « mon trésor » - elle le fait toujours, d’ailleurs, sans se soucier de mes grimaces –, et me demandait si j’allais bien toutes les trente secondes. Mais comme elle ne cherchait pas vraiment plus loin, j’ai fini par comprendre qu'en dehors des coupes de champagne pétillant et les sourires classieux, ce n'était pas vraiment la peine d'essayer de tenir une conversation avec elle. Certains la disent cultivée; je n’ai simplement jamais vraiment eu l’occasion de vérifier leurs dires par moi-même. Pourtant, quand j’étais plus petit, je la trouvais sublime. Remarque, mon père la trouvait soit disant passionnante, quand il vivait chez nous, et au bout du compte ça l'a juste poussé à plier bagages... Après la proclamation de leur divorce, j’ai été vivre avec elle. On a déménagé dans un appartement immense, que les meubles luxueux rendaient froid, parce qu'elle avait préféré revendre notre ancienne maison. On était bien, pourtant, là-bas. Chacune des pièces était lourde de souvenirs, et on la surnommait « le havre » pour son côté chaleureux. Mais ces souvenirs-là faisaient souffrir ma mère; ils la renvoyaient sans cesse à une époque où elle avait été heureuse, folle amoureuse, puis aux révélations qui avaient réduit notre quotidien en milliers d'éclats éparses. C'est à peu près cette année-là, je crois, qu'elle est devenue un peu plus inaccessible, puisque un peu perdue.

    J'aimais bien le foot, j'étais doué d'ailleurs - j'y jouais depuis mon enfance. Du jour au lendemain, elle m'a foutu un piano sous les doigts en disant que j'avais plutôt ce profil là. Autant me traiter tout de suite de tapette, non? Elle était toute fière de sa trouvaille. Le ballon faisait mon bonheur, mais elle n’aimait pas. Alors, malgré moi, je suis devenu le roi des gammes. Petit prodige, qu’ils disaient. Amen.
    Je bougeais trop. C'était pénible, il paraît. Du coup je me tassais, et je gigotais sur un siège au lieu de faire le tour des bâtiments au pas de course. À la maison, elle me voulait artiste, si bien que j’ai touché à bien des instru. Comme le piano en guise de punition, ou la guitare pour passe-temps moyennement intéressant. Mais à l’école, loin des coups d’œil pleins d’amertume et de détresse de ma mère, j’avais plus de mal à rester en place. J'aimais bien porter le bonnet d'âne parce que, du coup, j'étais debout dans un coin de la salle à mimer les gestes du professeur, plutôt que lamentablement affalé sur ma table. C’était moins ennuyeux.

    – « Fais pas l’con! »

    Mon beau-père. Je ne sais ni pourquoi ni comment il est entré dans nos vies, à ma mère et moi. Elle m'est toujours apparu comme étant son exact opposé; leur seule ressemblance tient de leur manie d'ignorer le monde qui les entoure. Elle parce qu'elle est trop riche pour ne serait-ce qu'apercevoir les petites gens, lui parce qu'il n'a pas franchement les pieds sur terre, et que ses yeux gonflés d'alcool ne l'aident pas vraiment à regarder les autres en face. Par chance, il connait par cœur l'emplacement des cordes de sa guitare – son gagne-pain –, et il a fréquenté la gente féminine de suffisamment près pour continuer de faire honneur aux courbes féminines. Par contre, je ne crois pas qu'il gagne le moindre sou pour ça, sa seule paye étant de passer quelques nuits confiné dans le canapé du salon plutôt qu'au creux du lit conjugal. Il la trompé et ma mère ne dit rien – parce qu’un divorce passe encore, mais que deux, ça frôle le scandale.

    La première fois que j'ai puisé dans sa réserve de « substances louches », mon beau-père m'a filé la raclée de ma vie. J'avais l'esprit cotonneux et les membres en feu mais, parallèlement, ma conscience se perdait dans un monde onirique étrangement agréable, m'empêchant de ressentir tous les effets de la correction. Ma mère a failli mourir de rage en s'apercevant de mon état. Contre toute attente, des deux mâles de l'appartement, je n'ai pas été celui qui a dû essuyer sa colère : je crois que le côté « stone » de mon comportement lui avait partiellement échappé, et qu'elle a mis mon air perdu sur le compte du traitement que m'avait réservé mon beau-père. Ce jour là, il manqué de peu l'expulsion du paradis terrestre et a compris que, malgré son statut d'époux, il ne faisait pas le poids face à l'amour étrangement aveugle que me vouait ma mère.
    Du coup, la fois suivante, il n'a pu que serrer les dents.

    – « »

    Noéma. La fille de la femme de mon père. Sa quasi incapacité à tenir un discours cohérent durant la première année où nous nous somme connus a eu le don de me laisser plus ou moins perplexe; mais les années m'ont permis de remarquer qu'elle était bien plus à l'aise en mon absence. Plus tard, elle s'est excusée auprès de moi; ne voyant pas franchement où elle voulait en venir, je l'ai poussée à expliciter sa pensée. Depuis le début, elle s'en voulait pour mon père. Pour la rupture de son premier mariage, son abandon et la souffrance engendrée par cette situation délicate... Je l'ai envoyée balader, bien sûr. À mes yeux ça a toujours été un peu à cause d'elle, que je ne voyais mon paternel que le week-end dans une demeure qui n'était pas la mienne, que je faisais du piano, et qu'un autre type déambulait comme un prince à la place qu'aurait dû occuper mon géniteur. Pas que je la déteste foncièrement; bien que je l'aurais probablement fait si je ne la trouvais pas si insipide.

    Je me suis farci sa présence durant tous les week-end à partir de mes douze ans. Mon père réclamait ma présence dans sa nouvelle résidence, nourrissant l'espoir de me voir faire ami-ami avec sa pétasse et leur gentille gamine. Le samedi soir, il faisait toujours en sorte de se libérer pour me consacrer une soirée père-fils : un sortie au parc, durant laquelle on se faisait quelques passes. Il me complimentait sur mes shoots, et je faisais semblant d'en avoir quelque chose à faire de son avis. Pour ce que ça m'apportait, de toute façon...
    Sa gamine nous accompagnait parfois, et ça me déplaisait franchement. Elle restait plantée comme un poteau à un angle du terrain, et je l'ai « confondue » avec les buts à deux ou trois reprises; elle en est ressortait systématiquement un peu cabossée, mais entière, et j'écopais quant à moi de sermons en bonne et due forme... sans pour autant en ressentir de remords.

    Chapter II ;
    « Me, myself and I… but her too »

    Je ne sais pas trop quel était leur objectif mais, étrangement, mes parents se sont lancés dès leur divorce dans une guérilla dont j'étais le centre. Ils étaient suffisamment pétés de tune pour allonger la monnaie quand je le réclamais, et c'était amusant... au départ. Le jeu à fini par me lasser, si bien qu'au bout du compte, et une fois épuisé le stock d'idées en matière de potentielles possessions plus ou moins utiles, je me suis contenté de billets verts. Il était bien plus aisé de demander plus d'argent de poche que de dire clairement ce que je comptais en faire, et ce, malgré l'incroyable aptitude de ma mère à jouer les autruches, et la fâcheuse tendance de mon père de m'offrir le double de ce qu'elle me donnait. J'ai claqué une partie de l'argent pour des sachets de drogue et des fêtes mémorables. Rien à voir avec les mondanités auxquelles ma mère m'obligeait à faire une apparition de temps à autres : j'étais moulé selon le parfait cliché de la jeunesse décadente, trop riche, dont l'attitude répréhensible restait masquée derrière de faux sourires. Ce qui n'empêcha pas des cernes violacés de me creuser le haut des joues, ou ma peau de pâlir jusqu'à trahir ma nature de camé. Les rumeurs allaient bon train, mais parce que ce monde là se contente de murmures méprisants, je me fichais comme de ma première chemise de ce qui se soufflait derrière moi. Ma mère, elle, démentait avec une ardeur louable, inconsciente de ce qui se jouait juste sous ses yeux. J'avais seize ans et un organisme sans doute plus troués qu'un cheddar, mais j'étais parfait à ses yeux, et je portais les habits luxieux du parfait gosse de riche, bien propre sur lui. Un ado dans les normes.

    Je m'ennuyais souvent – constamment, en fait – et la foule ne m'était qu'à moitié supportable, si bien que je me déplaçais rarement sans un calepin à l'intérieur duquel je m'enfermais à la première occasion. Le crayon aurait pu m'être agrafé à la main que le résultat n'aurait pas été différent : lorsque tant d'autres échangeaient politesses et futilités, je croquais. Tout ce qui me passait sous les yeux était une potentielle source d'inspiration, mais le figuratif me frustrait, à cause de mon incapacité à retranscrire la réalité telle que je la voyais. Je déformais les traits, exagérais les formes jusqu'à afficher à outrance certaines caractéristiques de mes modèles. Mais je dois bien avouer que, si j’ai affublé ma demi-sœur de dents de cheval, c’était pas pur mauvaise foi. Par contre la poitrine proéminente de ma petite amie du moment, le corps anguleux de la femme de mon père... et les visages ridés des vieilles peaux de mon entourage – ce qui se cachait, à mon avis, sous les dizaines de miracles chirurgicaux sensés préserver leur beauté factice – ça, c’était sincère. De la caricature, constamment teintée de ma vision de celui ou celle que j'accrochais, et donc souvent débordante de cynisme ou de ressentiment. Je ne voulais rien faire de ma vie, si ce n'était continuer de faire la fête jusqu'à des heures indues, pousser mon corps de toxico à l'implosion et figer mon petit monde sur des feuilles de papier. Comme la subtilité du figuratif persistait à m'échapper, je me suis consacré à la photographie pour emprisonner les instants tels que je les voyais, prenant ainsi ma revanche sur cette putain de main indocile, qui rendait mes œuvres subjectives.

    C'est la pétasse de mon père qui a finalement fait me parents remarquer mes pupilles régulièrement dilatées et mes discours parfois douteusement décousus. Scandalisée, ma mère l'a reproché à son ex-mari plutôt qu'au guitariste camé qui lui servait d'époux. Pour pallier le problème, elle m'a exilé loin de mes mauvaises fréquentations à Phoenix. « Voir du monde » – à ses yeux, c'était le meilleur moyen de me reconnecter à la réalité. Un an de « break ». De l'Amérique à Londres, chez une amie de ma mère que je ne supportais pas; de la capitale anglaise à la périphérie de Liverpool, à l'insu de ma famille de richards, dans des hlm un peu miteux peuplés de gosses pommés. De Liverpool à l'Écosse traditionaliste, puis au coeur de l'Europe, en France, parmi des Parisiens et Bordelais déjantés qui m'ont ouvert à de nouveaux horizons. Une thérapie particulière, qui n'a en rien fait diminuer ma consommation.

    Les filles aimaient bien le côté sombre de mon caractère d'artiste. « Mystérieux », qu'elles disaient, alors que j'étais juste trop peu ouvert aux autres pour me confier sur ma vie. Qu'y avait-il à dire, de toute façon? Elle me semblait un poil vide, ma vie; sans rebondissement exaltant. Et les seuls moments de pure extase que je vivais étaient ceux durant lesquels la coke m'aidait à décoller. Écarter les cuisses de mes « amies » me semblait moins intime que parler de moi, mais j'acceptais généreusement de les écouter déblatérer pendant des heures au sujet de leur vie, avant de les quitter sur un baiser, au matin. Au passage j'ai appris que oui, désirer la mère d'un pote était possible, et que même vouloir le pote en question pouvait être permis – mais ça je ne le digère toujours pas.

    J'oubliais juste que glander ne fait pas une vie, que mes parents étaient casse-pied et qu'ils comptaient bien me pousser à prendre en main mon avenir, dans un futur proche. Quitte à y consacrer une fortune, encore une fois. J'avais bientôt dix-neuf ans et je sous-exploitais mes dons, envoyant trop régulièrement les cours à la trappe, alors que d'autres en attendaient énormément de ma part. Ce fut ainsi qu'ils décidèrent de me faire poursuivre mes études à la prestigieuse université de Stanford

    J'étais en quelque sorte prédestiné à y aller, que cela me plaise ou non, et je dois dire que ça ne me plaisait vraiment pas. Mais je savais que ma mère ne tolérerait pas que mon voyage se prolonge encore : en dépit de sa politique d'autruche, elle n’aimait pas vraiment que nous soyons séparés. C’est donc elle qui a mis un terme au voyage dont elle était l’instigatrice, m’annonçant tout de go que je devrais à présent prendre un nouveau départ. Elle était ravie que j'aille « mieux »; j’étais ravi qu’elle veuille bien gober une telle énormité, et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. En me voyant rentrer, mon père à cru au fake, parce qu'il était bien moins crédule que ma mère; et avec son insistance, il a fini par tout gâcher.

    J’étais chez lui pour le week-end, cette fois-là. Ma belle-mère avait la fâcheuse manie de fouiller mes affaires pour vérifier que je ne planquais rien d’illicite sous les planches, si bien que j’avais pris l’habitude de me faufiler dans la chambre Noéma en douce. Je m’étais rendu compte qu’un des placards de sa commode se déboîtait, laissant libre un interstice suffisant pour masquer un sachet. Juste ce qu’il me fallait pour tenir le week-end. Le subterfuge fonctionnait depuis tellement longtemps que j’en perdais ma prudence; et Noéma était vraiment contente du temps que je passais à l’écouter – il me fallait bien un prétexte pour me faufiler dans sa chambre. Tout bénéf’. J’avais juste complètement oublié à quel point sa mère était suspicieuse, et notre récente entente ne lui semblait pas claire. Alors elle a fait ce qu’aurait fait toute bonne mère : elle a fouillé la chambre de Noéma, et n’a pas tardé à découvrir le pot-aux-roses. La Noéma en a pris pour son grade, et la rancœur dont était chargé le regard qu’elle m’a lancé m’a scié sur place. Pourtant elle n’a pas essayé de démentir ou de me mettre en cause. Non, elle a juste encaissé. Tant et si bien que mon père, quand il a eu vent de l’affaire, l’a condamnée à subir la peine qu’il envisageais pour moi depuis quelques temps. Je vous le donne en mille : un billet pour l’Afrique.

    Il a parlé d’un organisme ou de je ne sais quoi d’autre, qui organisait une sorte de camp de voyage dans un coin pommé. J’ai eu du mal à retenir un fou rire en entendant l’histoire, mais ma belle-mère m’a rapidement fait taire : si ça fille « touchait » à la drogue c’était forcément de ma faute, à moi le camé notoire, moi le mauvais exemple, moi l’ado en rade incapable de faire quoique ce soit de sa vie. Alors si elle allait en Afrique, je devais suivre aussi. , j’ai fait une sacrée belle gaffe. Je lui ai sorti le sourire arrogant « made-in-my-mother », en affirmant que maman n’accepterait pas qu’on lui enlève de nouveau son enfant chéri. Grand mal m’en prit. Mon père, outré, a imposé le voyage, autant à moi qu’à ma mère, en affirmant qu’elle était incapable de brider mes excès de jeunesse. Bref, je me suis retrouvé embarqué dans cette idée stupide.

    Le soleil tapant, la chaleur, le manque de confort, Noéma, et pas même une ligne blanche pour me mettre d’aplomb; pas même un réseau téléphonique pour m’occuper. Niet. Juste un calvaire absolu derrière un slogan joyeux. « Waka Waka ».

    • Passionné
    • Buté
    • Franc
    • Instable
    • Fidèle
    • Insatisfait

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    © FANPOP

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    Les apparences sont parfois trompeuses, méfiez-vous.
    « Sous sa chevelure blond cendré, un teint blafard, cireux, et des cernes de trois mètre de long : le bagage du fêtard de base. Clyde est étrangement maigrichon, pour quelqu’un qui n’a jamais manqué de quoique ce soit sur le plan matériel. Un corps long et nerveux qui n’a certainement pas été forgé pour le bodybuilding. Il n’est pas un canon, c’est certain, avec ses traits trop anguleux. Pourtant son éducation de nanty l’a habitué à se tenir avec la classe et l’assurance de quelqu’un de son rang, si bien qu’il courbe rarement l’échine. Un sourire dubitatif souvent accroché aux lèvres, il sait se faire plus doux lorsqu’il veut parvenir à ses fins – ou plaire.
    Sa garde-robe est divisée entre vêtements classes et tenues plus pratiques, mais il prend toujours soin de son apparence, plus par habitude que par réelle passion. Au creux de son bras gauche, des cicatrices dues au ‘tests’ que l’on encouragé à faire quelques-unes de ses fréquentations l’obligent à porter des manches. S’il se balade avec moins, il n’est donc pas rare de lui trouver les bras fermement croisés sur son torse. »
    Ne plus se souvenir, c'est peut-être ça, vieillir.
    ‾‾ « Clyde n’est que son deuxième prénom, mais seuls ses parents et leurs fréquentations l’appellent Stefen. »

    ‾‾ « S'il aime ce qu'il fait, Clyde n'a jamais été particulièrement assidu en cours. Il aime le « naturel », l'instinctif, et le par cœur l'agace. Ainsi, il cartonne en pratique mais peut descendre très, très bas lorsqu'il s'agit de théorie. La balance de ses connaissances est donc pour le moins instable ; mais le moins qu’on puisse dire est qu’il s’en fiche. »

    ‾‾ « Il est hétérosexuel, mais il lui arrive d’avoir des flashback de scènes s’étant déroulées alors qu’il était complètement camé. Ainsi il se doute d’avoir déjà eu des aventures avec des garçons, mais il ne l’assume pas pour autant. Le souvenir le plus clair qu’il ait à ce sujet date de son séjour en France, et il n’en est pas franchement fier : c’était la première fois qu’il trompait une fille avec qui il sortait, et avec son propre frère de surcroît. Il n’en a jamais parlé à personne. »

    ‾‾ « Il a très bonne mémoire, ce qui lui permet de retenir avec une facilité déconcertante ce qu'il lit ou entend; ses parents lui ont justement souvent reproché de ne pas suffisamment exploiter ses capacités. À ses douze ans, il s’est mis à les espionner pour le seul plaisir de réutiliser leurs dires pour ses chantages. Depuis, ils ne lui font plus aucune remarque à ce sujet. »

    ‾‾ « L'ambition de Clyde débute aux limites mêmes de son art : le dessin. Parce que s'il brille dans un domaine, c'est bien dans celui-ci. Depuis des années, croquer tout ce qui lui tombe sous la main est pour lui une véritable passion; à la fois mode d'expression et échappatoire. Il a longtemps aspiré à manier aussi bien le figuratif, mais voila : rien ne reste identique à la réalité une fois passé sous ses doigts. Il ne peut s'empêcher de retranscrire les choses à sa façon, de les interpréter au lieu d'en faire une représentation fidèle. Son incapacité à reproduire ce qu'il voit avec exactitude l'a poussé à s'intéresser de près à la photographie et, au final, c'est dans ce dernier domaine qu'il a choisi de poursuivre ses études, préférant laisser le dessein au rang de passion plutôt qu'en faire un métier. Une photographie, c'est un arrêt du coeur d'une fraction de seconde. Da Vinci suspendait le temps à coups de pinceaux, lui l'accroche sur quelques centimètres de papier glacé. À ses yeux, savoir saisir le bon instant, le bon mouvement, est un art tout aussi subtile que des coups de crayons instinctifs. Sans parler du pouvoir de la photographie et des multiples horizons qu'elle offre, bien souvent répréhensibles... À vrai dire, dessiner le délasse autant que cela le frustre, puisque ses œuvres tournent le plus souvent en caricatures.

    ‾‾ « Clyde est un artiste dans l'âme et en tire bien souvent son parti pour dériver du chemin qui a été tracé pour lui. Entre taguer les murs des bâtiments et suivre ses cours avec assiduité, son choix est tout fait. Les préjugés l'indiffèrent, tout comme le fait que ses actions rejaillissent sur le nom de sa famille. En fait, lorsqu'il s'est fait pincer il y a deux ans pour dégradation de lieux publics et que son père a dû intervenir pour le tirer d'affaire, il n'en a conçu aucun remord... Certains pensent que sa principale motivation est justement de nuire à la réputation de ses parents. Ou un moyen de conserver leur attention? Lui-même n'en sait rien. »
Prénom / Pseudo : Sun
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Comment as-tu connu WWITFA ? sur un forum de pub, j’sais plus trop lequel ^^’
Ton avis sur WWITFA : sublime *o* Le thème et le design me plaisent énormément, d’autant que le contexte laisse quand même pas mal de libertés par rapport aux histoires des personnages. Bref, ça promet (:
Fréquence de connexion : aussi souvent que possible.
Avatar : Tom Felton
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Dernière édition par Clyde S. Wellington le Dim 12 Sep - 16:19, édité 20 fois
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Haley Boyd


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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 1:01

Bienvenuuuuue ♥️
Merci de nous avoir rejoint!
Et puis enfin un nouveau mec ♥️
Bonne chance pour ta fiche Smile
Si tu as des questions, n'hésite pas, ma boite MP est ouverte ^^
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Clyde S. Wellington


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Clyde S. Wellington






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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 1:11

Thanks! Very Happy
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Haley Boyd


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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 1:16

Je t'ai réservé Tom ^_^
Tu as donc une semaine pour faire ta fiche Smile
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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 1:35

Biiiiiiiienvenuuuuuue ♥♥
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Clyde S. Wellington


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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 7:04

Merci ♥️
J'pense avoir fini S.C.H | What the hell am I doing here? 525659
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Jude E. Littleton







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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 9:32

J'aime bien l'histoire !

Welcome ! =)
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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 10:31

Bienvenue à toi, tout est parfait ! (;
Je te valides, donc. (aa)
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Felicity D. Jane


Fely; Addicted to sensations





Felicity D. Jane






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▬ Arrivé à Waka² le : 27/08/2010
▬ Age : 28
▬ Localisation : BOUH! J'étais derrière toi xD Désolée, c'était trop tentant =')



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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 15:11

Bienvenue à toi =D
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Clyde S. Wellington


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Clyde S. Wellington






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▬ Arrivé à Waka² le : 11/09/2010
▬ Age : 31
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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 16:27

Merci les filles S.C.H | What the hell am I doing here? 588275
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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeDim 12 Sep - 17:05

Bienvenue !

Han Tom !! <3 xD
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Joy A. Ostrovski


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Joy A. Ostrovski






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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitimeMer 15 Sep - 15:27

Bienvenu !
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MessageSujet: Re: S.C.H | What the hell am I doing here?   S.C.H | What the hell am I doing here? Icon_minitime

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